Changé le: 28/11/2024
L’huile de CBD & dépendance : jamais sur le même plan, car le CBD ne crée pas de dépendance ! Découvrez pourquoi
Le CBD (cannabidiol), extrait de la plante Cannabis sativa, est désormais un produit connu des consommateurs du monde entier.
En Europe, il est parfaitement légal, et la France s’est donc également alignée sur la décision de la Cour européenne. Cependant, pour cultiver ou vendre du chanvre et ses dérivés, une licence est nécessaire.
En France, le CBD est classé comme complément alimentaire et non comme médicament.
De nombreuses personnes consomment régulièrement du CBD, que l’on trouve par exemple dans l’huile de CBD, pour traiter diverses affections ou pour en atténuer les symptômes, de l’insomnie aux douleurs chroniques ; ou simplement pour se détendre ou atténuer le stress psycho-physique.
Si vous lisez cet article, vous vous êtes sûrement posé la question, comme beaucoup d’autres
Le CBD provoque-t-il une dépendance ?
Le CBD présente-t-il un risque de dépendance ? C’est la crainte la plus fréquente chez les utilisateurs. En effet, il est à craindre que le cannabidiol, malgré ses bienfaits pour le bien-être et son potentiel pour soulager de nombreux symptômes, puisse à long terme provoquer une dépendance psychologique, voire physique.
Être dépendant d’une substance, ne pas pouvoir s’en passer, augmenter progressivement les quantités pour en ressentir les effets, se sentir mal en son absence, vivre avec l’obsession qu’elle pourrait manquer ou avec la peur qu’elle soit déclarée illégale, tout cela, on le comprend bien, peut véritablement générer beaucoup d’inquiétude et de stress.
Nous voulons ici vous rassurer : le CBD n’est pas une substance psycho-active, il n’y a pas de cas de dose, ses effets secondaires sont rares et lorsqu’ils se produisent, ils sont vraiment légers et surtout, chers lecteurs, non, le CBD ne provoque pas d’addiction chez ceux qui le prennent.
Du moins jusqu’à présent, les études sont d’ailleurs toujours en cours, pour la communauté scientifique le CBD ne provoque pas d’addiction.
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Mais qu’affirment les dernières recherches ?
Selon un rapport de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), non seulement le CBD ne provoque pas de dépendance, mais il n’est pas une substance toxique ou nocive, ne provoque pas d’effets secondaires et peut même être utilisé pour traiter diverses affections.
Selon une étude scientifique publiée dans Current Drug Safety en 2011, le cannabidiol est toléré et sûr pour le corps humain et ne provoque aucune dépendance.
En outre, le CBD n’est pas toxique pour les cellules, ne provoque pas de perte d’appétit ou d’augmentation de l’appétit, ne génère pas d’état de catalepsie et n’affecte pas négativement les fonctions corporelles chez l’homme.
Ironiquement, selon une étude du médecin spécialiste des addictions Fulvio Fantozzi, le CBD serait utile pour traiter les dépendances au THC et aux opiacés, en réduisant l’état d’anxiété et de sevrage (mais cette recherche est encore à un stade préliminaire).
À cet égard, il est intéressant de mentionner une autre étude de 2018 réalisée par des chercheurs de l’Université de Madrid et publiée dans la revue Nature.
Dans ce test, le cannabidiol a été administré à des souris dépendantes à l’alcool et à la cocaïne une fois par jour pendant une semaine. Au terme de cette expérience, les souris ne sont pas devenues dépendantes du CBD et n’ont pas rechuté au cours des cinq mois suivants.
À la grande surprise des chercheurs, les rongeurs auraient donc résolu leurs problèmes de dépendance à l’alcool et à la cocaïne grâce à des thérapies à base de cannabidiol.
Cela montre que le CBD pourrait être utile pour traiter les dépendances et l’alcoolisme et que ses effets pourraient être efficaces et durables.
Cette thèse est également soutenue par un autre test réalisé par des chercheurs de l’Université Paris-Saclay.
Dans leur article Cannabidiol in the context of substance use disorder treatment publié dans la revue Addictive Behaviors en 2022, ils ont démontré comment le CBD peut être très utile pour traiter les addictions à d’autres substances chez l’animal et donc chez l’homme.
Le principe actif cannabidiol agirait en effet sur les signaux reçus par les cellules nerveuses en interagissant avec les neurotransmetteurs. Il semblerait que le CBD permette de lutter contre l’astinence, l’anxiété et la tachycardie qui en découlent.
Des chercheurs de l’Université de Lausanne sont arrivés à la même conclusion presque en même temps.
Le Dr Elliot J. Krane de Stanford Children’s Health a également noté que le cannabis d’abord, et le CBD ensuite, peuvent être très importants dans les thérapies contre la douleur chronique.
En résumé, les études sur le CBD et la dépendance ont montré que :
- le CBD n’active pas les mécanismes neuronaux qui sont généralement stimulés par les drogues ;
- le CBD ne provoque pas les changements de comportement que les autres drogues provoquent ;
- il n’entraîne pas de tolérance à la drogue ni de syndrome de sevrage ;
- il n’y a pas, du moins à ce jour, de cas de dépendance au cannabidiol.
Qu’est-ce que la dépendance, d’un point de vue scientifique ?
Le terme anglais “addiction” dérive du latin “addictus“, qui désignait dans la Rome antique l’esclave qui ne pouvait pas payer ses dettes (et qui ne pouvait s’en débarrasser qu’une fois la dette remboursée).
C’est pourquoi, en psychologie et dans le langage courant, les personnes dépendantes d’une substance sont appelées “toxicomanes”, c’est-à-dire “esclaves”. Cette condition d’asservissement total illustre bien le degré de détresse psychique dans lequel vivent les personnes dépendantes d’une substance.
Être dépendant d’une drogue ou d’un alcool signifie en effet être à la merci d’une certaine substance, vivre en fonction d’elle et ne plus avoir le contrôle et la maîtrise de soi.
Or, en anatomie, les dépendances sont liées aux structures cérébrales du système dopaminergique mésocorticolimbique.
Ce réseau comprend la voie mésolimbique responsable du système de récompense et des souvenirs associés aux sensations de plaisir et le cortex préfrontal, responsable du jugement, de la prise de décision et du contrôle de chaque impulsion.
Scientifiquement, les addictions affectent le système de récompense du cerveau.
La dopamine, un neurotransmetteur responsable du plaisir et de la motivation, renforce le lien entre dépendance et plaisir, déclenchant un cercle vicieux de rétroaction positive.
Au fil du temps, les dépendances modifient les connexions neuronales et les personnes dépendantes développent une tolérance élevée et une consommation compulsive et incontrôlée.
Le CBD influence également le système de récompense et les niveaux de dopamine, mais d’une manière nettement différente des autres substances addictives.
C’est précisément pour cette raison que le cannabidiol est utilisé pour compenser les autres dépendances, en aidant à réduire les syndromes de dépendance, même les plus graves.
Le CBD, s’il ne crée pas de dépendance, en crée-t-il une ?
L’accoutumance et la dépendance** ne sont pas la même chose, même si elles sont souvent confondues et utilisées comme synonymes.
Une dépendance survient lorsqu’une drogue ou une substance est consommée sur une longue période. Après cette consommation massive et soutenue, les effets s’atténuent et perdent de leur efficacité jusqu’à disparaître.
Alors que dans la dépendance, l’individu est totalement à la merci d’une substance qui devient sa priorité absolue, dans la addiction, l’organisme développe une très grande tolérance à la substance.
Pour ressentir les moindres effets de la substance, l’individu dépendant est donc contraint de consommer des doses de plus en plus élevées, dans une escalade très dangereuse à laquelle il est difficile d’échapper.
En général, pour les drogues, il est plus correct de parler de dépendance et de tolérance, et non d’accoutumance.
En revanche, en ce qui concerne le CBD, non seulement il n’y a pas de cas de dépendance enregistrés, mais il n’y a pas non plus de cas de dépendance tels que rapportés par l’OMS.
Études et recherches sur le CBD à des fins médicales
Aux Etats-Unis et en France, l’utilisation du CBD à des fins thérapeutiques est autorisée.
Son utilisation médicale est considérée comme efficace par la communauté médicale et scientifique dans le traitement des maladies neurodégénératives, des maladies métaboliques, des épilepsies pharmacorésistantes, pour soulager les douleurs chroniques et dans diverses autres maladies.
Récemment, le cannabidiol s’est également avéré efficace dans le traitement de cas d’épilepsie.
Nous recommandons toujours d’utiliser le CBD à des fins médicales uniquement après avoir consulté votre médecin. La prudence est toujours de mise en ce qui concerne l’interaction avec d’autres médicaments, car les études à ce sujet sont encore en cours.
Cependant, de nombreuses personnes dans le monde utilisent le CBD en automédication. Selon une enquête publiée dans le JAMA Open Network de 2020 menée sur un échantillon de 300 utilisateurs, 63 % d’entre eux utilisent le CBD pour traiter l’anxiété et la dépression, 26 % pour les douleurs orthopédiques et environ 15 % pour les troubles de l’insomnie.
Les risques d’une consommation excessive de CBD
Nous avons également vu dans d’autres articles que la consommation de CBD ne présente aucun risque pour la santé. Ses effets secondaires sont rares et lorsqu’ils sont présents, ils sont mineurs.
Ce n’est que dans les cas extrêmes, lorsqu’on dépasse 1500 mg par jour, que des cas de diarrhées, de nausées, de baisse d’appétit, de fatigue et d’asthénie peuvent survenir, mais pas toujours.
Dans les thérapies de soulagement de la douleur, il peut arriver que la consommation de CBD augmente au fur et à mesure que la douleur s’intensifie, mais cela n’entraînerait pas d’accoutumance, malgré les craintes, même justifiées, des patients.
Le seuil de la douleur est différent chez chacun d’entre nous, c’est un fait totalement subjectif, mais dans tous les cas, le médecin traitant pourra indiquer les quantités correctes et nous guider avec prudence.
Si les cannabinoïdes sont capables d’apporter un certain soulagement aux malades, il semble compréhensible de suspendre les préjugés moralisateurs à l’égard de ces substances.
Nous pouvons affirmer que les cannabinoïdes contenus dans l’huile CBD Sativa et l’huile CBD Sensitiva, que vous pouvez trouver sur notre site Justbob, ne causent aucun problème à ceux qui les utilisent, mais que le soulagement qu’ils procurent est remarquable.
Le CBD peut-il entraîner une dépendance psychologique ?
La dépendance est l’un des troubles mentaux répertoriés dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) de l’American Psychiatric Association et dans la Classification internationale des maladies (CIM) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
La dernière édition du DSM en 2013 a élargi la section sur les troubles liés à l’usage du cannabis, ce qui a suscité de grands et âpres débats au sein de la communauté scientifique et parmi les militants anti-prohibition du monde entier.
La dépendance psychologique, contrairement à la dépendance physique que nous avons analysée dans les paragraphes précédents, implique des aspects émotionnels et comportementaux, des actions compulsives et répétitives, ainsi que divers modèles de comportement.
La dépendance psychologique, contrairement à la dépendance physique, n’implique pas de changements dans le corps mais des altérations du comportement et de la pensée.
L’anxiété, la dépression, l’ennui, le besoin d’évasion et d’autres facteurs émotionnels et psychologiques peuvent entraîner une dépendance psychologique.
Il n’y a pas de distinction claire entre ces deux types de dépendance ; toutes deux affectent le système cérébral. Toute substance, tout aliment, toute action obsessionnelle ou tout schéma comportemental répété peut entraîner une dépendance.
La seule chose claire selon les chercheurs, du moins jusqu’à présent, est que le CBD ne provoque aucune forme de dépendance et n’a pas d’effets secondaires négatifs.
Comment utiliser l’huile de CBD et profiter de ses effets positifs ?
L’huile de CBD, extraite de la plante de cannabis sativa, est devenue un produit incontournable pour le bien-être. Grâce à ses vertus anti-inflammatoires, anxiolytiques et antalgiques, elle trouve sa place dans les routines de nombreux usagers cherchant à atténuer des douleurs chroniques, à améliorer leur sommeil ou à lutter contre le stress psycho-physique. Mais quels sont les modes d’usage et les bienfaits qu’elle offre ?
Modes d’utilisation du CBD :
- Huiles sublinguales : en plaçant quelques gouttes sous la langue, le CBD est absorbé rapidement par les muqueuses, permettant des effets quasi-immédiats. C’est idéal pour soulager des symptômes aigus, comme les douleurs ou l’anxiété.
- Infusions et thés : ces formes favorisent une consommation relaxante, propice à un usage régulier pour le bien-être. Les cannabinoïdes présents agissent doucement et prolongent les effets apaisants.
- E-liquides : utilisés dans des cigarettes électroniques, les e-liquides à base de CBD sont plébiscités pour leur rapidité d’action et leur facilité d’utilisation, notamment chez les anciens fumeurs cherchant à se défaire du tabac.
- Produits cosmétiques : l’huile de CBD est souvent incorporée dans des crèmes ou baumes destinés à apaiser les douleurs musculaires ou à réduire les inflammations cutanées.
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Conclusion
Nous arrivons à la conclusion de cet article ; mais alors, qu’avons-nous constaté ?
L’utilisation prolongée et habituelle du CBD peut-elle provoquer une dépendance ?
Non, absolument pas.
Selon l’OMS, et les dernières recherches que nous avons citées dans les différents paragraphes, le cannabidiol ne crée pas de dépendance physique ou psychologique.
Nous avons également vu précédemment la différence entre dépendance, accoutumance et tolérance.
Nous avons également noté que le CBD :
- n’active pas les processus cérébraux habituellement activés par les drogues ;
- ne provoque pas les altérations comportementales ou les crises de sevrage que l’on retrouve chez les consommateurs habituels d’autres drogues ;
- il ne produit ni tolérance pharmacologique, ni accoutumance, ni dépendance physique ou psychologique ;
- il n’y a pas eu, du moins à ce jour, de cas de dépendance au cannabidiol.
Au contraire, et même ironiquement, le CBD s’est révélé être un allié important pour contrer la toxicomanie et l’alcoolisme.
La dépendance à des substances (en particulier celles qui sont nocives pour notre corps) est un véritable esclavage et il peut être très difficile de briser ses chaînes.
Il est très difficile de se libérer d’une condition de dépendance. On peut se retrouver dans un véritable cul de sac, dont on ne peut sortir que par une aide thérapeutique et professionnelle et un long processus de réhabilitation psychologique et médicale.
En conclusion, nous tenons à rassurer les utilisateurs réguliers de CBD ou ceux qui, après avis médical, s’apprêtent à entreprendre des thérapies à base de cannabidiol :
Le CBD ne crée pas de dépendance, vous pouvez gérer ses doses avec un professionnel de la santé, sans craindre de développer une tolérance excessive et une dépendance à la substance.
Le cannabidiol peut être particulièrement utile dans les thérapies contre la douleur et, s’il est consommé avec prudence et sur les conseils de votre thérapeute, il peut être tout à fait sûr et efficace.
N’oubliez pas de rester informé et de consulter Justbob.