Tout sur les effets du CBD sur les dispositifs de vapotage

Effets du CBD sur le vapotage | Justbob

Changé le: 24/02/2024

Les vaporisateurs pour le cannabis légal : quelles sont les alternatives et pourquoi beaucoup les préfèrent-ils ?

Parmi les différentes façons de consommer du CBD (cannabidiol) légal, dans les États où il est légal, beaucoup préfèrent la vaporisation.

Pourquoi serait-il préférable de consommer de la marijuana légale par le biais de dispositifs de vapotage plutôt que de fumer de manière traditionnelle ?

Comme on le sait, la vaporisation ne comporte pas de processus de combustion et ne dégage donc pas de fumée, mais de la vapeur.

Mais ce n’est pas tout ! Ce mode de vapotage permet également de réduire de façon spectaculaire les concentrations de composés toxiques tels que le monoxyde de carbone, l’ammoniac et les hydrocarbures aromatiques polycycliques.

Autre aspect non négligeable : selon les amateurs, les goûts et les arômes sont perçus plus intensément.

Oui, mais comment fonctionne le processus de vapotage ?

Lors de la vaporisation de la marijuana légale, les fleurs de cannabis séchées ou les préparations spéciales à base de CBD atteignent une température inférieure au point de combustion (entre 180 et 190 degrés). Il n’y a donc pas de combustion ni de libération de substances potentiellement cancérigènes. Les concentrés de chanvre légal sont vaporisés à l’aide d’appareils appropriés appelés vaporisateurs.

Le CBD dans le monde du vapotage

Dans le domaine de la vaporisation du cannabidiol, il ne faut pas oublier le rôle central que cette substance est en train de gagner dans le monde du vaping.

L’utilisation du CBD sous forme liquide pour les cigarettes électroniques présente un mode d’administration alternatif, qui permet une absorption rapide par les poumons et donc un effet plus immédiat que d’autres formes telles que les huiles CBD ou les capsules.

Il est important de noter que l’utilisation du CBD dans les e-cigarettes liquides est soumise à des réglementations spécifiques, qui varient en fonction de la législation de chaque pays. Dans certains pays, les produits à base de CBD ne sont légaux que s’ils proviennent de souches de chanvre industriel à faible teneur en THC. La qualité et la concentration de CBD dans les liquides d’e-cigarette peuvent varier considérablement. Il est donc essentiel que les consommateurs utilisent des produits qui ont été testés et certifiés par des laboratoires indépendants afin de garantir leur sécurité et leur fiabilité.

Lire aussi : Le Cannabis Thérapeutique et CBD : prescription médicale et son importance

Le vapotage peut-il avoir des effets négatifs ?

Selon les dernières recherches, le vapotage réduit les symptômes respiratoires chez les consommateurs légaux de cannabis. En résumé, dans les états où la consommation de cannabis léger est légale, les utilisateurs préfèrent le vaping principalement pour des raisons de santé, car ce mode semble moins agressif pour les poumons.

Comme nous l’avons vu, le vapotage évite l’inhalation de toxines liées à la combustion des matériaux, évitant ainsi les carcinogènes, le goudron et d’autres composants nocifs pour l’organisme.

En ce qui concerne les effets du CBD légal, les études sont en cours d’actualisation mais, pour l’instant, il ne semble pas y avoir d’inquiétude à ce sujet.

Quels sont donc les problèmes critiques, s’il y en a ?

La vaporisation, comparée à d’autres modes de consommation du CBD légal, peut être simplement et trivialement plus complexe et le temps d’attente pour le chauffage n’est pas très rapide. Le processus n’est donc pas aussi simple et direct que d’autres, ce qui peut constituer un inconvénient.

En outre, les instruments doivent être entretenus et nettoyés en permanence.

Le coût peut être plus élevé que pour d’autres modalités, mais le marché en pleine croissance et bien établi permet un large éventail de choix, pour tous les goûts et surtout tous les budgets.

Garçon assis sur des escaliers en train de fumer | Justbob

Est-il vrai que les cigarettes électroniques ne se portent pas bien ?

Ces derniers temps, les cigarettes électroniques semblent être sous la loupe des institutions nationales et européennes.

La France, s’alignant sur l’Allemagne, la Belgique et l’Australie, a décidé d’interdire les cigarettes électroniques jetables afin de préserver l’environnement (ces dispositifs sont difficilement biodégradables) et d’empêcher les plus jeunes de se mettre au vapotage.

Le ministre français de la santé, Aurélien Rousseau, a déclaré la guerre aux “puff “, une belle onomatopée pour e-cigarettes, les qualifiant d'”aberration du point de vue de la santé publique ou de leur impact sur l’environnement”.

Les e-cigarettes aux couleurs vives semblent vouloir attirer les plus jeunes par des campagnes de marketing ciblées, comme pour inciter les non-fumeurs, surtout les plus jeunes, à commencer à fumer.

D’autre part, les dernières estimations montrent que les vapoteurs ont plus d’attrait auprès d’un groupe cible adulte de fumeurs, qui s’avèrent généralement être des consommateurs plus conscients et plus expérimentés.

Mais pourquoi cette répression anti-tabac en France ?

L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies de mars 2023 note que l’usage des cigarettes électroniques chez les adolescents a triplé entre 2017 et 2022. Quarante pour cent des jeunes ont commencé à fumer par le biais de “bouffées”.

La France prévoit d’intensifier sa politique anti-tabac et souhaite augmenter le prix du paquet de cigarettes à 13 euros d’ici 2027 et interdire simultanément de fumer sur les plages, dans les parcs et dans de nombreux lieux publics, y compris les squares.

En Europe et aux États-Unis, il semble y avoir une hostilité généralisée à l’égard des appareils de vapotage aromatisés, en particulier les appareils jetables. Bref, les e-cigarettes sont attaquées et pourraient être supplantées par les vaporisateurs pour cette raison également.

Même l’Union européenne envisage d’interdire les heets, c’est-à-dire les bâtonnets aromatisés pour fumer. La croisade anti-tabac semble se concentrer sur les bâtons aromatisés chauffés.

Aux États-Unis, la situation ne semble pas différente :

La FDA (Food and Drug Administration) américaine a tenté de bloquer la vente de e-cigarettes à Juul (une entreprise de vapotage de premier plan), cette décision a été suspendue par la Cour d’appel de Washington, mais les conséquences judiciaires ne semblent pas terminées.

L’affaire Kanavape : le CBD sauvé par la Cour européenne

Il n’y a pas que les e-cigarettes qui traversent une période compliquée, le CBD légal est lui aussi confronté à des problèmes juridiques de taille ces derniers temps.

Les médias se sont récemment intéressés à l’affaire Kanavape. Pour entrer dans le vif du sujet, si vous avez la patience de nous suivre, il est utile de faire un petit retour en arrière.

En 2024, Kanavape commercialise des cigarettes électroniques avec du liquide de CBD importé de la République tchèque, un État où l’extraction de feuilles et de fleurs de chanvre est légale.

Mais quel est le problème, me direz-vous ?

Le problème, c’est que le cannabidiol contenu dans ces produits a été extrait de la plante et que cela était illégal en France à l’époque.

Des questions triviales, des subtilités juridiques, des détails pour juristes direz-vous, mais non, c’est sur ce terrain que se joue la partie. La frontière est ténue, il faut avancer avec prudence comme un funambule, vous le comprenez bien.

C’est pourquoi le tribunal de Marseille a condamné la société, l’accusant de commercialiser rien de moins que des plantes toxiques et vénéneuses.

Mais Kanavape ne se laisse pas abattre et fait appel à la Cour d’appel d’Aix-en-Provence, qui suspend la procédure et se tourne vers la Cour de justice européenne pour trancher l’épineux problème.

La Cour européenne ne s’est pas fait attendre et en 2020 a statué clairement que le cannabidiol (CBD) ne peut pas être considéré comme un stupéfiant.

En outre, il a été rappelé que la libre circulation des marchandises au sein de l’UE ne peut en aucun cas être restreinte, car il n’y a pas de danger concret pour la santé publique dans ce cas.

Selon les juges européens, il n’y a donc pas suffisamment de données pour classer le CBD comme nocif, car il n’a que peu ou pas d’effet sur le système nerveux central.

Des effets secondaires légers pourraient être présents tout au plus si l’on dépasse une dose de 1000 mg par jour, mais il est peu probable que quelqu’un atteigne une telle consommation personnelle. Même si c’était le cas, les effets indésirables ne sont pas très répandus et pourraient être les suivants : bouche sèche, hypotension artérielle légère, dysenterie, manque d’appétit, sautes d’humeur, vertiges et somnolence.

Plante de cannabis légale | Justbob

Ce que la justice internationale dit du CBD

Le 2 décembre 2020, la Commission des drogues des Nations Unies a retiré le cannabis de la liste des substances narcotiques de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961.

Comme si cela ne suffisait pas, la Commission européenne, pour éviter tout doute, a réintroduit le CBD naturel (il n’y avait auparavant que du CBD synthétique) dans la Liste des cosmétiques, c’est-à-dire la liste des produits cosmétiques autorisés dans l’Union européenne. En effet, le cannabis trouve également des applications dans le monde de la cosmétique, de la parfumerie et des produits de soins personnels (teintures, résines, extraits de cannabis sont très polyvalents).

L’ouverture des institutions européennes au marché du CBD est donc évidente. Lorsque les tribunaux nationaux ont entravé ce marché en criminalisant le cannabis léger et légal, les Cours européennes ont renversé les décisions prohibitionnistes dans un sens plus libéral.

Mais l’arrêt rendu en 2020 dans l’affaire Kanavape apparaît bien comme une étape importante vers une réglementation définitive du commerce des produits à base de cannabidiol.

Il est clair qu’en l’absence de preuves scientifiques, un État membre ne peut pas interdire la commercialisation de CBD produit légalement dans un autre pays européen.

Par conséquent, un État membre de l’UE ne peut pas interdire la commercialisation du CBD légalement produit dans un autre État membre.

D’autre part, déjà en 2019, l’OMS a demandé à l’ONU de retirer les extraits de cannabis de la Convention sur les stupéfiants, dans les parties concernant les extraits et teintures de cannabis, en précisant que “les préparations contenant principalement du CBD et dont la teneur en THC ne dépasse pas 0,20 % ne sont pas soumises à un contrôle international”.

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Conclusions

Le marché du cannabis light est florissant et en pleine croissance. Mais les législateurs tentent de réguler la consommation et le commerce pour éviter un far-west réglementaire.

Pour le faire de manière rationnelle, il faut toutefois une action équilibrée, notamment parce que de nombreux citoyens ont investi leurs économies dans des activités liées au marché légal du cannabis et il serait inutilement punitif de pénaliser des milliers de petites et moyennes entreprises.

Ce que les citoyens, les entrepreneurs et les institutions elles-mêmes demandent, c’est la clarté et la cohérence réglementaire.** De plus en plus de tribunaux nationaux et européens rendent des décisions contradictoires et il devient de plus en plus complexe de se frayer un chemin dans ce bourbier interprétatif. La vente d’inflorescences légères de chanvre est un sujet majeur actuellement et le débat juridique a atteint son point culminant.

Les tribunaux sont alors surchargés et débordés de travail, ils n’ont certainement pas besoin de cette charge de travail supplémentaire. Il n’est plus possible de passer d’un recours à l’autre, d’un tribunal à l’autre, au risque de conflits d’attribution et de violations de la loi.

L’un des fondements de l’État de droit est la sécurité juridique. Rapidité des délais, clarté des règles et cohérence législative. La Cour européenne nous donne cependant de l’espoir, au moins en termes de clarté et d’ouverture.

La recherche médicale et scientifique, comme nous l’avons dit, est toujours en cours et, du moins jusqu’à présent, ne semble pas avoir trouvé de points critiques dans l’utilisation de la CBD légale. La beauté de la science est qu’elle n’est pas dogmatique, donc chaque affirmation, avant d’être validée, est soumise à la vérification et à la démonstration, selon la méthode scientifique.

Le rôle des législateurs et des juges devrait être de prendre en compte les indications de la science et de réglementer en conséquence, en plaçant le bien collectif avant tout.

Mais toujours agir dans l’intérêt de la santé publique, en combinant les droits de la communauté et les libertés individuelles.

Le débat juridique est également en pleine effervescence et les législations européennes et nationales peuvent évoluer, il vaut donc mieux garder ses antennes en éveil.

Néanmoins, Justbob vous recommande de vous conformer à la réglementation en vigueur dans votre pays et de toujours agir dans le respect de la loi.

Takeaways

  • La vaporisation du CBD est préférée pour des raisons de santé car elle évite la combustion et donc l’inhalation de toxines comme le monoxyde de carbone, l’ammoniac et les hydrocarbures aromatiques polycycliques. De plus, elle est moins agressive pour les poumons par rapport à la fumée traditionnelle.
  • Les utilisateurs de vaporisateurs rapportent une expérience gustative et aromatique plus intense, attribuée à l’absence de combustion et à la température contrôlée de vaporisation.
  • L’utilisation du CBD, notamment dans les liquides pour e-cigarettes, est soumise à des réglementations spécifiques qui varient d’un pays à l’autre. Il est crucial d’utiliser des produits testés et certifiés pour garantir leur sécurité et leur fiabilité.
  • Il existe un débat juridique et législatif actif autour de la vaporisation et de l’utilisation du CBD. Les décisions des tribunaux, notamment européens, et les actions des législateurs influencent fortement la disponibilité et la légalité de ces produits.
  • Malgré la popularité croissante de la vaporisation du CBD, il est important de rester informé et de respecter la réglementation en vigueur dans son pays, en tenant compte des évolutions juridiques et scientifiques en la matière.

FAQ


Pourquoi serait-il préférable de consommer de la marijuana légale par le biais de dispositifs de vapotage plutôt que de fumer de manière traditionnelle ?

La vaporisation évite la combustion, ce qui signifie qu’elle ne dégage pas de fumée mais de la vapeur, réduisant ainsi les concentrations de composés toxiques. Les utilisateurs rapportent également que les goûts et les arômes sont perçus plus intensément lors de la vaporisation.

Le vapotage peut-il avoir des effets négatifs ?

Selon les dernières recherches, le vapotage réduit les symptômes respiratoires chez les consommateurs légaux de cannabis. Cependant, la vaporisation peut être plus complexe et les appareils nécessitent un entretien régulier. De plus, le coût peut être plus élevé que pour d’autres méthodes de consommation.