Combien de temps dure le sevrage cannabique ?

Changé le: 18/09/2023

Tout ce qu’il faut savoir sur la dépendance au cannabis

Vous avez décidé de réduire ou d’arrêter votre consommation de cannabis, mais vous vous demandez quels sont les symptômes auxquels vous pourriez être confrontés au cours du processus de sevrage ?

Vous êtes au bon endroit.

Cet article explore les symptômes courants du sevrage du cannabis et vous donne de précieux conseils sur la manière d’y faire face. Poursuivez votre lecture pour savoir à quoi vous attendre et comment rendre le processus de désintoxication aussi confortable que possible.

Le sevrage du cannabis : quels sont les symptômes ?

Après l’arrêt ou la réduction substantielle de la consommation de cannabis, des symptômes de sevrage peuvent apparaître.

Les symptômes du sevrage du cannabis (souvent également appelé sevrage du THC ou, dans certains cas, sevrage du haschisch) sont les suivants

l’irritabilité ;
l’anxiété ;
nervosité ;
agitation ;
troubles du sommeil ;
colère ou agressivité ;
humeur dépressive ;
diminution de l’appétit et perte de poids ;
d’autres symptômes physiques tels que des douleurs abdominales, des sueurs, des frissons, etc.

Généralement, les symptômes de sevrage du cannabis apparaissent 1 à 2 jours après l’arrêt d’une consommation importante et peuvent durer entre 7 et 14 jours ; la sévérité des symptômes de sevrage a été associée à un impact négatif plus important sur les activités quotidiennes normales, ce qui suggère que les effets du sevrage du cannabis semblent être similaires à ceux d’autres drogues d’abus.

Dans certains cas, un traitement pharmacologique ou une voie de désintoxication n’est pas nécessaire pour se désintoxiquer du cannabis.

Cependant, il existe actuellement de nombreuses tentatives de traitement pharmacologique pour gérer le sevrage du cannabis, principalement en raison des différentes proportions de principes actifs présents dans les différentes substances sur le marché, qui peuvent provoquer différents symptômes chez les personnes qui cessent de les consommer.

Cependant, se désintoxiquer du cannabis nécessite assurément une prise de conscience, une forte motivation et de la persévérance, et pour travailler sur ces aspects, il est souvent essentiel d’entamer une psychothérapie.

La psychothérapie peut également être utile pour évaluer la fonction de la substance dans la vie de la personne et pour comprendre et gérer les situations déclenchantes et les motivations qui sous-tendent sa consommation.

Enfin, la psychothérapie intervient également pour moduler les effets perçus de l’abstinence qui, même s’ils ne sont pas aussi graves que ceux de l’alcool, peuvent avoir un impact négatif sur l’arrêt de la consommation (incitant les personnes à rechercher à nouveau la substance) et générer des rechutes.

Mais quelles sont les autres conséquences de la dépendance au cannabis ?

La fumée de cannabis contient des niveaux élevés de composés cancérigènes qui exposent les consommateurs chroniques au risque de maladies respiratoires similaires à celles des fumeurs de tabac.

La consommation de cannabis peut avoir un impact sur de multiples aspects de la santé, tels que des effets néfastes sur les systèmes cardiovasculaire, immunitaire, oculaire et neuromusculaire.

L’utilisation de phytocannabinoïdes peut affecter le système nerveux, en particulier dans la phase de développement, provoquant une perturbation du système endo-cannabinoïde.

En outre, la consommation importante et continue de cannabis peut influencer l’apparition ou la complication d’autres troubles mentaux, comme générer des symptômes typiques d’un trouble dépressif persistant (dysthymie) et contribuer également à l’apparition d’épisodes psychotiques aigus.

Enfin, il semblerait que la consommation de marijuana à long terme, mais surtout à l’adolescence, puisse influencer la structure du cerveau et ses fonctions, tant émotionnelles que cognitives.

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Selon l’Institut national sur l’abus des drogues, la marijuana peut créer une dépendance

La réponse est claire et vient du National Institute on Drug Abuse, une agence gouvernementale américaine. Le NIDA a publié des études indiquant que 30% des consommateurs de marijuana peuvent avoir une consommation de cannabis pathologique, pouvant entraîner une dépendance.

L’agence ajoute également que ceux qui consomment du cannabis (de manière intensive) à l’adolescence, en particulier avant l’âge de 18 ans, sont 4 à 7 fois plus susceptibles de développer un trouble lié à l’usage de drogues.

Le trouble de la consommation de drogue, est une consommation continue et pathologique d’une substance narcotique (dans ce cas, le cannabis). Il évolue vers une dépendance lorsque l’utilisateur est incapable d’arrêter de prendre la drogue même cela interfère avec les activités quotidiennes normales.

Lorsqu’on mentionne des études sur la toxicomanie, nous parlons de marijuana à haute teneur en THC, et non de cannabis sans THC. En fait, le tétrahydrocannabinol, avec ses effets psychoactifs, peut vous rendre accros.

La marijuana légale est plutôt riche en CBD et pauvre en THC (moins de 0,2%), comme par exemple le hash CBD.

Le cannabidiol agit de manière bénéfique sur le plan physique, avec des effets analgésiques, anti-inflammatoires, antispasmodiques et bien d’autres. Contrairement au THC, ce cannabinoïde n’interfère pas avec notre psychisme ou avec les actions quotidiennes classiques; il ne crée pas non plus de dépendance et n’entraîne donc pas de problème de légalité liés à l’usage de stupéfiants.

Comment se désintoxiquer du cannabis ?

La désintoxication du cannabis peut être un parcours court, surtout si la dépendance n’est pas très prononcée et qu’elle vient de s’installer. Nos conseils pour vaincre la dépendance au cannabis portent essentiellement sur la relaxation. Tout d’abord, il faut s’armer d’une grande volonté. La consommation de cannabis stimule la production de dopamine et alimente le système de récompense.

Par conséquent, une fois que l’on arrête de fumer du cannabis, ces effets ne se produisent plus. De plus, le corps doit s’habituer à ne pas recevoir la substance pendant un certain temps, produisant moins de dopamine naturellement.

C’est le début du sevrage.

Pour le cannabis, cela peut durer quelques semaines au maximum, mais pendant cette période, une rechute est particulièrement insidieuse et probable.

Le conseil pour se désintoxiquer du cannabis est donc de comprendre les raisons pour lesquelles on en prend. Si l’on en prend pour se détendre, on peut prendre des substances naturelles alternatives comme la lavande et la camomille.

Cela vous aidera à mieux dormir (une solution parfaite pour les problèmes liés à l’insomnie est l’huile de CBD!).

Les exercices de respiration et de relaxation, tels que le training autogène et la méditation, sont également utiles. En outre, de nombreuses substances naturelles peuvent aider à lutter contre les symptômes de sevrage.

Le magnésium, le ginseng, le millepertuis et le gingembre, notamment, aident à réguler l’humeur, mais aussi la digestion et la faim.

Cependant, sortir de la dépendance au cannabis est généralement un parcours très complexe qui nécessite un soutien psychothérapeutique. Dans de très rares cas, une personne peut y faire face de manière autonome.

L’élimination de la substance toxique n’est que la première étape. La thérapie identifie généralement les raisons de la dépendance, en allant à la racine des peurs, des frustrations et de l’insatisfaction.

Lire aussi: Quels sont les effets du cannabis sur le cerveau ?

Conclusions

En conclusion, le sevrage du cannabis peut entraîner divers symptômes désagréables tels que l’irritabilité, l’anxiété, les troubles du sommeil et une diminution de l’appétit. Ces symptômes peuvent durer entre 7 et 14 jours et peuvent avoir un impact négatif sur les activités quotidiennes normales. Bien que certains cas de sevrage puissent être gérés sans traitement pharmacologique, il est souvent nécessaire de prendre conscience de sa consommation et de s’engager dans une psychothérapie pour réussir le processus de désintoxication.

Il est important de souligner que la consommation chronique de cannabis peut avoir des conséquences néfastes sur la santé, notamment sur les systèmes respiratoire, cardiovasculaire, immunitaire, oculaire et neuromusculaire. De plus, l’utilisation prolongée de cannabis, en particulier à l’adolescence, peut influencer la structure et les fonctions du cerveau, tant sur le plan émotionnel que cognitif.

Pour se désintoxiquer du cannabis, il est essentiel de faire preuve de volonté et de se concentrer sur des méthodes de relaxation telles que la méditation, la respiration et la prise de substances naturelles alternatives. Cependant, la lutte contre la dépendance au cannabis est souvent un processus complexe qui nécessite un soutien psychothérapeutique pour identifier les causes profondes de la dépendance et traiter les émotions sous-jacentes.

En fin de compte, se désintoxiquer du cannabis demande du temps, de la persévérance et un accompagnement professionnel pour réussir à surmonter la dépendance et à retrouver une vie saine et équilibrée.

💡Takeaways sur le sevrage du cannabis

Le sevrage du cannabis peut entraîner différents symptômes tels que l’irritabilité, l’anxiété, les troubles du sommeil, la perte d’appétit, et d’autres symptômes physiques. Ces symptômes apparaissent généralement 1 à 2 jours après l’arrêt de la consommation et peuvent durer entre 7 et 14 jours.
Il existe des tentatives de traitement pharmacologique pour gérer le sevrage du cannabis en raison des différentes proportions de principes actifs présents dans les différentes substances, ce qui peut provoquer différents symptômes chez les personnes qui arrêtent de consommer.
La désintoxication du cannabis nécessite une prise de conscience, une forte motivation et de la persévérance. La psychothérapie peut être utile pour évaluer la fonction de la substance dans la vie de la personne, comprendre et gérer les déclencheurs de consommation, et moduler les effets perçus de l’abstinence pour éviter les rechutes.
La consommation de cannabis peut avoir des conséquences sur la santé, notamment des effets néfastes sur les systèmes cardiovasculaire, immunitaire, oculaire et neuromusculaire. Elle peut également influencer l’apparition ou la complication d’autres troubles mentaux, tels que la dépression persistante et les épisodes psychotiques aigus.
Le National Institute on Drug Abuse (NIDA), une agence gouvernementale américaine, a mené des études indiquant que 30 % des consommateurs de marijuana peuvent développer une dépendance à cette substance.
En particulier, la consommation intensive de marijuana pendant l’adolescence, surtout avant l’âge de 18 ans, multiplie par 4 à 7 le risque de développer des troubles liés à la drogue.
La toxicomanie se manifeste par la consommation continue et pathologique d’une drogue, comme la marijuana. Elle évolue vers une dépendance lorsque l’usager est incapable d’arrêter de prendre la drogue, même si elle interfère avec les activités quotidiennes normales.
Il est important de noter que les études sur la dépendance se réfèrent à la marijuana à forte teneur en THC, et non au cannabis sans THC. Le tétrahydrocannabinol (THC), avec ses effets psychoactifs, peut créer une dépendance.
La marijuana légale, en revanche, est riche en cannabidiol (CBD) et pauvre en THC (moins de 0,2 %). Le CBD a des effets bénéfiques sur le plan physique, tels que des propriétés analgésiques, anti-inflammatoires et antispasmodiques, mais il n’affecte pas notre état mental ni nos activités quotidiennes. En outre, il ne crée pas de dépendance et n’entraîne pas de problèmes juridiques liés à la consommation de drogues.
Une désintoxication du cannabis peut être facilitée par des méthodes de relaxation telles que la méditation, les exercices de respiration et l’utilisation de substances naturelles alternatives pour favoriser la détente et améliorer le sommeil. Cependant, la sortie de la dépendance au cannabis est généralement un processus complexe qui requiert un soutien psychothérapeutique pour traiter les raisons sous-jacentes de la dépendance.

FAQ sur le sevrage du cannabis

Quels sont les symptômes du sevrage du cannabis ?

Après l’arrêt ou la réduction substantielle de la consommation de cannabis, des symptômes de sevrage peuvent apparaître. Les symptômes du sevrage du cannabis peuvent inclure l’irritabilité, l’anxiété, la nervosité, l’agitation, les troubles du sommeil, la colère ou l’agressivité, l’humeur dépressive, la diminution de l’appétit et la perte de poids, ainsi que d’autres symptômes physiques tels que des douleurs abdominales, des sueurs et des frissons. Ces symptômes peuvent apparaître 1 à 2 jours après l’arrêt d’une consommation importante et peuvent durer entre 7 et 14 jours.

Quelles sont les autres conséquences de la dépendance au cannabis ?

La dépendance au cannabis peut avoir plusieurs conséquences sur la santé. La fumée de cannabis contient des composés cancérigènes qui peuvent causer des maladies respiratoires similaires à celles des fumeurs de tabac. La consommation de cannabis peut également avoir un impact négatif sur les systèmes cardiovasculaire, immunitaire, oculaire et neuromusculaire. Elle peut perturber le système endo-cannabinoïde du système nerveux, contribuer à l’apparition de troubles mentaux et affecter la structure et les fonctions du cerveau, en particulier lors d’une consommation à long terme ou à l’adolescence.

Comment se désintoxiquer du cannabis ?

La désintoxication du cannabis peut être un parcours complexe, mais il existe des conseils utiles pour surmonter la dépendance. Il est important d’avoir une grande volonté et de comprendre les raisons sous-jacentes de la consommation de cannabis. Des substances naturelles alternatives comme la lavande et la camomille peuvent être utilisées pour se détendre, et les exercices de respiration et de relaxation tels que le training autogène et la méditation peuvent également être utiles. Certaines substances naturelles comme le magnésium, le ginseng, le millepertuis et le gingembre peuvent aider à réguler l’humeur et à atténuer les symptômes de sevrage. Cependant, sortir de la dépendance au cannabis nécessite généralement un soutien psychothérapeutique pour identifier les causes profondes de la dépendance et travailler sur les aspects émotionnels et psychologiques.