Comment faire sécher du cannabis

Comment sécher le cannabis | Justbob

Changé le: 04/06/2025

Techniques et conseils pour un séchage de qualité de cette précieuse plante

Aujourd’hui, nous allons apprendre, sans prétendre à l’exhaustivité, un procédé très important pour préserver la qualité du cannabis. Nous le ferons uniquement dans un souci de connaissance et de sensibilisation.

Le séchage du cannabis est un processus fondamental pour préserver la qualité et la “puissance” de la plante. Dans les pays où l’usage du cannabis est légal et réglementé, l’attention portée aux techniques de séchage est particulièrement scrupuleuse. En effet, le processus ne préserve pas seulement la plante, mais aussi son impact final sur l’expérience de l’utilisateur.

Un bon séchage garantit que les fleurs qui en résultent, qu’elles soient classées dans différentes catégories (hautes teneurs en THC, riches en CBD, etc.), offrent, toutes choses égales par ailleurs, une qualité optimale. En effet, le cannabis, lorsqu’il est correctement séché, conserve ses terpènes, ses cannabinoïdes et d’autres propriétés qui déterminent son profil gustatif et ses effets.

Avant de faire la lumière sur le processus, gardons toujours à l’esprit que s’informer ne signifie pas devenir un consommateur de cannabis et qu’il est toujours bon de connaître la législation en vigueur dans notre pays et ce qui est considéré comme légal ou contraire à la loi.

plante verte de cannabis | just bob

L’importance du processus de séchage du cannabis

Le processus de séchage du cannabis est un moment d’une importance vitale, car de nombreux facteurs influencent la qualité finale de la plante. Il est essentiel de viser une conservation capable de garder intactes toutes les propriétés du cannabis, ce qui se reflète dans l’efficacité des effets. La méthode de séchage et les conditions environnementales sont donc très importantes pour garantir la qualité du produit final.

L’un des principaux avantages d’un bon processus de séchage est la préservation des terpènes et des cannabinoïdes. Rappelons qu’il s’agit de substances chimiques naturelles qui confèrent au cannabis son arôme caractéristique et ses propriétés thérapeutiques.

Les terpènes, par exemple, contribuent à la création de différents profils aromatiques et influencent également les effets psychoactifs (pour le tétrahydrocannabinol) et thérapeutiques de la plante. Les cannabinoïdes, tels que le THC et le CBD, sont responsables de différents effets sur la santé et le bien-être. Un séchage adéquat permet de préserver ces substances précieuses.

Comment fonctionne le processus de séchage ?

Comme nous le savons tous, le séchage consiste à éliminer l’eau d’un matériau ou d’une substance. Le processus de déshydratation a lieu, en particulier, sur les sommets de la plante. Lors du séchage, l’objectif est d’éliminer, en moyenne, environ 75% de l’H2O présent dans les inflorescences de cannabis.

Attention : le séchage doit se faire dans le calme et de manière régulière. Si les bourgeons sont déshydratés trop rapidement, ils peuvent retenir des substances qui rendent le produit final moins agréable. Il s’agit notamment d’amidon, de nitrates, voire de chlorophylle et d’autres pigments qui peuvent altérer l’arôme.

En revanche, si la plante de cannabis est séchée trop lentement, le résultat sera un produit dépourvu d’arômes, de senteurs et de saveurs distinctives.

Le séchage doit être effectué de manière équilibrée et au bon moment. Cela peut même améliorer l’arôme du produit final, car cela permet de dégrader les pigments de manière appropriée.

En résumé, le temps et la patience sont des facteurs importants ; la durée idéale de séchage ne s’improvise pas, mais se gagne étape par étape !

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Comment sécher : les étapes du séchage

La meilleure façon de suivre les étapes du séchage et l’éventail des méthodes recommandées. La première chose à faire est de trouver le meilleur endroit pour commencer le processus. Tout d’abord, il est important de trouver un environnement protégé de la lumière du soleil. La lumière du soleil est l’une des causes de la dégradation des cannabinoïdes. Une exposition prolongée peut entraîner une perte réelle des avantages et des propriétés du cannabis.

Une fois cette étape franchie, il faut préparer soigneusement les plantes en les suspendant et en orientant les sommets vers le bas. Pour transporter les fleurs après une première coupe, on peut placer les têtes dans un sac en papier ou un conteneur en papier kraft en attendant le début du séchage. Il est conseillé de les placer loin les unes des autres de manière à ce qu’il y ait suffisamment d’espace pour permettre une bonne circulation de l’air, un autre aspect qu’il ne faut pas négliger. Celle-ci assure en effet un séchage régulier et progressif, tout en évitant la formation de moisissures, souvent dues à une mauvaise disposition des plantes.

Toujours dans le but de garantir un processus de séchage adéquat, il convient de prêter une attention particulière à la température à laquelle les fanes sont exposées. Pendant les premiers jours du traitement, il est conseillé de maintenir une température d’environ 20°C. Par la suite, et sur une période d’environ deux semaines, cette température peut être progressivement réduite à 17-18°C.

Affinage des têtes de cannabis : un guide pratique pour un séchage optimal

Après la récolte et la coupe des têtes de cannabis, le travail d’affinage (ou « trim ») devient crucial pour obtenir une weed de qualité. Que l’on cultive de l’herbe à haut taux de CBD ou d’autres variétés riches en THC, il est essentiel de comprendre comment sécher correctement chaque bouton floral. Cet article vous propose un guide simple pour optimiser le séchage, en s’appuyant sur la recherche et les bonnes pratiques de la culture du cannabis en France.

1. Préparation des têtes et importance du sol et des graines de cannabis

Avant même de parler de séchage, il est important de rappeler que la qualité du sol et le choix des graines de cannabis déterminent en grande partie l’éventail des têtes que vous obtiendrez. Un sol riche en nutriments et des graines certifiées ouvrent la voie à des inflorescences denses, gorgées d’arômes. Une fois la floraison terminée, on coupe les branches contenant les têtes de cannabis et on les prépare pour l’étape d’affinage.

2. Travailler avec le taux d’humidité et l’humidité relative

Le contrôle du taux d’humidité et de l’humidité relative dans la pièce de séchage est fondamental. Idéalement, le taux d’humidité doit se situer entre 50 % et 60 %. Si l’humidité relative est trop élevée, les têtes risquent de moisir ; si elle est trop basse, l’herbe sèche trop vite et perd ses terpènes. Pour mesurer la taux d’humidité, un hygromètre est indispensable. Pendant le sécher, on ajuste subtilement la température et la circulation d’air pour maintenir un environnement stable.

3. Techniques de séchage et séchage de la weed

Dans le cadre de la culture du cannabis, on distingue plusieurs méthodes pour comment sécher la weed :

  • Suspension à l’air libre : on accroche les branches tête vers le bas dans une pièce sombre, à une température de 18 – 20 °C et à 50 – 60 % d’humidité relative.

  • Séchage rapide sous boîte ou placard : si l’espace est limité, on peut utiliser une armoire dédiée où l’on place les têtes sur des grilles, en veillant à aérer régulièrement.

Chaque fois que vous peaufinez le processus, vous améliorez l’arôme et la puissance de votre weed. Un séchage trop rapide conduira à une fumée amère et à une perte de saveur, tandis qu’un séchage trop lent fera stagner l’excès d’humidité, favorisant la moisissure.

4. Affinage et consommation : de la tête au consommateur

Une fois le séchage achevé, l’affinage des têtes consiste à enlever délicatement les feuilles fines restantes et à vérifier le taux d’humidité intérieur des bourgeons. On peut les placer dans des bocaux hermétiques (bocal « boston round ») pour une période de tannage, en ouvrant chaque bocal plusieurs fois par jour afin d’aérer et de vérifier l’absence de moisissures. À la fin de cette phase, la weed a atteint son apogée en termes de goût et de puissance. Les consommateurs avertis remarqueront la différence dès la première fumée : l’éventail des arômes sera plus riche, la combustion plus lente, et les effets du CBD ou du THC plus constants.

En somme, ce guide succinct tire son inspiration des techniques utilisées dans les laboratoire de recherche et des pratiques historiques de la culture du cannabis en France et ailleurs. Grâce à ces conseils, vous pourrez maximiser la qualité de vos têtes de cannabis, qu’il s’agisse d’herbe à fumer, d’huiles riches en CBD ou d’autres formes de consommation.

Comment peut-on savoir que le cannabis a séché ?

Pendant le lent processus de séchage des bourgeons de cannabis, il est important que l’humidité de l’environnement soit maintenue constante, de préférence autour de 50 %. Cela permet à l’eau de s’évaporer, mais de manière progressive, sans grandes variations.

Il est bon, et il semble presque superflu de l’écrire, qu’il y ait un hygromètre et un ventilateur dans la pièce. Le premier nous permettra de contrôler en permanence l’humidité de la pièce et le second, accompagné d’un déshumidificateur, nous permettra de contrôler les différents pourcentages d’eau qui peuvent se produire.

La précision du processus de séchage doit être constante et ponctuelle, rappelons-le.

Comment les producteurs se rendent-ils compte que le processus est terminé ? Ils examinent attentivement les rameaux de la plante et, tout simplement, s’ils essaient de les casser et qu’ils émettent un “craquement”, cela signifie que les bourgeons sont prêts. Dans le cas contraire, si elles se plient encore et surtout ne craquent pas, il est probable qu’elles aient encore besoin d’un peu de temps pour sécher.

cultivateur de cannabis | just bob

Curiosité

Il est intéressant de noter que le cannabis fraîchement coupé dégage des odeurs assez fortes, surtout au début du séchage — à l’inverse de l’étape de germination, où l’odeur est beaucoup plus discrète. C’est pourquoi de nombreux cultivateurs optent pour un endroit isolé pour terminer le processus, parfois même à l’intérieur d’une “boîte de culture”.

Cependant, il faut tenir compte du fait que les plantes à sécher doivent être conservées dans l’obscurité. Par conséquent, si le séchage est effectué dans la boîte de culture, celle-ci ne peut pas être utilisée pour faire pousser d’autres plantes pendant le processus.

Pour en savoir plus sur la durée idéale à chaque étape et d’autres astuces, consultez notre blog Just bob où chaque jour, nous publions des conseils et retours d’expérience.

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Est-il possible d’accélérer le processus ?

On entend souvent dire que pour accélérer le processus de séchage, il est utile d’utiliser des ventilateurs à air chaud, voire même un micro-ondes, pour faire évaporer l’eau plus rapidement. Il est important de savoir que ces techniques peuvent endommager les plantes et compromettre la qualité du produit final. Les cultivateurs expérimentés les évitent totalement, précisément pour préserver les caractéristiques précieuses des bourgeons.

Pourquoi ?

Parmi les substances qui s’évaporent, outre l’eau, figure la chlorophylle. Celle-ci a besoin de beaucoup de temps pour être éliminée de la plante. Si nous accélérons le processus de séchage, il se peut que la chlorophylle ne s’évapore pas complètement et reste dans les bourgeons de la plante. Cela se reflète dans l’arôme du produit final qui restera plutôt piquant et amer en raison de la forte teneur en magnésium. En résumé, la précipitation dans le processus de séchage doit être réduite au minimum.

En général, le processus de séchage dure de 7 à 14 jours. Lorsque la récolte est prête, une nouvelle phase commence : le curing, également appelé tannage, où quelque chose d’essentiel se produit pour stabiliser l’humidité des têtes.

La phase de tannage

Ce processus délicat a deux objectifs fondamentaux :

  • le premier est de favoriser le métabolisme de la chlorophylle par les micro-organismes. Comme nous l’avons déjà mentionné, la chlorophylle contient du magnésium qui, en excès, rend le produit amer. Pendant le tannage, les bactéries sont autorisées à effectuer cette tâche métabolique, ce qui améliore considérablement la qualité du produit final ;
  • le second est de contribuer à maintenir une humidité optimale pour le stockage à long terme des fanes. Si elles sont trop humides, des moisissures peuvent se former ; à l’inverse, si elles sont trop sèches, elles deviennent cassantes, se désagrègent facilement et perdent leur saveur et leur arôme caractéristiques.

Comment fonctionne cette nouvelle phase ?

Les bourgeons séchés sont conservés dans des conteneurs hermétiques, remplis aux deux tiers de leur capacité. Il est important d’éviter de trop comprimer le matériel végétal. Ils sont ensuite placés à l’abri de la lumière. Deux précautions simples mais très importantes.

De cette manière, d’une part, les micro-organismes présents pourront remplir leur fonction, c’est-à-dire effectuer les processus biochimiques nécessaires au maintien de la bonne qualité du produit, et d’autre part, la lumière du soleil n’agira pas sur les bourgeons et les cannabinoïdes qu’ils contiennent seront ainsi sauvegardés.

Savez-vous ce qui se passerait si, par ailleurs, les conteneurs étaient trop remplis ou si les inflorescences étaient comprimées ? Dans une vaine tentative d’accélérer le processus, on créerait un environnement humide, propice à la formation de moisissures nocives !

En outre, pendant le processus de maturation, pour assurer un séchage optimal, les conteneurs doivent être ouverts plusieurs fois par jour au cours des 15 à 20 premiers jours, afin de permettre l’échange d’air et l’entrée d’oxygène. Pendant cette période, il est important de vérifier soigneusement que les couvercles ne présentent pas de signes de moisissure.

On peut dire qu’après environ 3 semaines, la période critique est terminée et que les contrôles peuvent être réduits à tous les 2-3 jours jusqu’à ce que le processus de séchage soit terminé.

Conclusions

En conclusion, le séchage du cannabis est un processus d’une importance vitale pour la préservation de la qualité, de l’efficacité et des caractéristiques organoleptiques de la plante jusqu’au produit final. Il est non seulement essentiel pour la préservation des propriétés thérapeutiques et aromatiques, mais il influence aussi directement l’expérience de l’utilisateur final.

Un séchage adéquat, accompagné d’une maturation appropriée, préserve les terpènes et les cannabinoïdes, les composants clés qui confèrent au cannabis son arôme unique et ses bienfaits pour la santé. Ce processus nécessite du temps et une attention particulière aux détails, mais les résultats sont évidents dans la qualité du produit final.

Il est également important de souligner que le séchage du cannabis ne doit pas être accéléré par l’utilisation de ventilateurs à air chaud ou d’autres outils similaires, car cela pourrait compromettre la qualité et l’arôme du cannabis lui-même.

Enfin, pendant le processus de séchage et de durcissement, il est essentiel de maintenir un environnement contrôlé, en évitant une humidité excessive qui pourrait favoriser la formation de moisissures. Avec les soins et l’attention nécessaires, il est possible d’obtenir des bourgeons de cannabis de haute qualité qui offrent une expérience satisfaisante et des bénéfices thérapeutiques durables.

Maintenant que vous avez lu tout l’article, essayez les bienfaits des tisanes de marijuana.